« Nous sommes devenu-es un agrégat, une masse, une meute. Une émeute.
Nous avons combiné, agencé, transformé. Nous avons évolué puis ré-volutionné, c’est à dire «roulé en arrière», puisque la révolution n’est jamais ce qui retourne au point d’origine»
Extrait de texte de Marion Zilio – 2022
Comme son étymologie le suggère j’ai assimilé la révolution à un phénomène cyclique, un peu comme celui des quatre saisons. À l’image des fêtes carnavalesques du Moyen-Âge, aux portes de l’embrasement des festivités, se situe la révolte :
un ordre divergent pourtant nécessaire pour que tout redevienne à la situation initiale.
«Le printemps arabe», «la révolution des oeillets», « la révolution des roses»,… tant d’évènements majeurs qui empruntent leurs noms à la nature, en somme une temporalité qui se déclare éphémère à la même images que les saisons.
Des textes issus de tags de manifestations jouent le rôle de slogans et de consignes un peu comme une carte de voeux des révoltes