Quand on voit le bout du baton, c’est le bout du pouvoir

« Ces armes dites non létales selon la rhétorique euphémique du maintien de l’ordre, causes pourtant de mutilations et de morts avérées, quand elles ne sont pas un instrument de viol.

En polystyrène et pour certaines peintes et résinées afin de leur donner une apparence marbrée, elles sont disposées de manière à évoquer un bûcher dont les braises couvent dans l’attente d’un embrasement déjà entamé sur les bas-reliefs.

Cet amas renvoie aussi aux os sur lesquels les coups de tonfa pleuvent gratuitement et démesurément lorsqu’il s’agit de « frapper dans le tas. »

© Céleste Richard-Zimmermann | 2025