« L’artiste joue sur les différents états la mousse polyuréthane pour imiter le réel en créant notamment une barricade de pneus faussement brûlés, affaissés par leur propre poids.
Pris de tremblements, ils semblent respirer, perturbant ainsi notre regard — ou en concevant une colonne-grillage qui a perdu ses fonctions de maintien et de clôture.
Elle se transforme en contre-grillage autour duquel nous pouvons tourner afin d’interroger les limites physiques et symboliques et de réfléchir à la notion de barrière ou plus largement de liberté. »
Extrait de texte de Mya Finbow
« Enregistrée dans l’atelier de l’artiste, la pièce sonore « Le chant de la mousse polyuréthane » (40minutes – 2024) qui accompagne l’exposition crée l’illusion d’un crépitement du feu mais révèle en réalité des « bruits-sons », imperceptibles en principe, issus dela mousse polyuréthane en pleine mutation dans les moules pendant la fabrication pour nous livrer un motif fragmenté qui révéle le caractère « vivant » de cette matière pourtant artificielle. »
Extrait de texte de Mya Finbow
Crédits photographiques : Oriane Jouany et Gregory Valton