À Budapest, une récente loi de 2011 stipule qu’il est obligatoire recenser les chiens dans les communes hongroises.
Un impôt est prélevé 6 000 forints par an pour un canidé « classique », et jusqu’à 20 000 forints pour un chien « dangereux » (pittbull, etc). Sont exonérés, les chiens de travail, de sécurité, mais aussi les « races hongroises » qui accompagnaient autrefois, les nomades conquérants venus des steppes d’Asie : vizsla, puli, pumi, kuvasz, ou encore le komondor bien que ce dernier figure sur la liste des chiens potentiellement agressifs. Ce fait divers fait basculer le débat dans une sorte de fable anthropomorphique autour de la question d’extrême droite de « la préférence nationale ».
Le bronze, ce matériau qui fige aussi bien les régimes et les personnalités déchus que des représentations consensuelles et naïves témoigne malgré tout d’une authenticité et véracité sans équivoque. Cette sincérité qu’évoque le bronze n’est ici qu’aveuglement, carton-pâte et décors. Un peu à l’image de cette loi.